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Not Wonder Woman
18 septembre 2011

'L'Ecole des saveurs' de Erica Bauermeister

Un livre qui m'a plu par sa couverture, puis par le sujet:

Un jour, la petite Lilian se lance un défi fou : si elle parvient à guérir sa mère de son chagrin en cuisinant, elle consacrera son existence à la gastronomie. La magie d'un chocolat chaud aux épices opère et, une vingtaine d'années plus tard, Lilian anime tous les premiers lundis du mois un atelier de cuisine dans son restaurant. L'École des saveurs réunit des élèves de tous horizons qui, de l'automne au printemps, vont partager des expériences culinaires, découvrir la force insoupçonnée des épices, capables par leur douceur ou leur piquant, d'éveiller des ardeurs inconnues et de guérir des peines anciennes... Un savoureux roman culinaire, une ode à la gourmandise et aux sens.

Pour le moment je n'ai pas fini de le lire.. C'est un livre court, à lire sans prise de tête.

Certains passages me touchent (bizarrement pas forcément ceux concernant la cuisine...). Elle décrit bien le sentiment dans lequel se trouve une jeune maman, qui plus est au foyer. Je me retrouve dans ce qu'elle dit. Bien que je ne regrette pas mon choix, que je le referai s'il était à refaire, il n'empêche que parfois, on peut regretter disparaître un peu aussi bien aux yeux des autres, de son homme, de ses enfants, et pire: de soi.

    On ne l'avait jamais autant touchée de sa vie, elle n'avait jamais autant senti le contact d'une autre peau contre la sienne que depuis qu'elle était mère. Pourtant, elle avait l'impression, excepté vis-à-vis de ses enfants, d'être devenue transparente. A quand remontait la dernière fois qu'un inconnu l'avait regardé comme si elle était... une possibilité?

    (...)

    Après la naissance des enfants, personne ne semblait voir au-delà des doux cheveux et des joues rondes des bébés qu'elle tenait dans les bras. Ses enfants étaient le tableau et elle n'était que le chevalet. Ce qui ne la gênait pas; les bébés étaient beaux et elle était ô combien disposée à oublier son propre corps, dont elle n'avait de toute façon pas le temps de s'occuper.

    (...)

    Comment pouvait-elle expliquer à James ce qu'elle éprouvait - à lui qui partait tous les matins au travail, quittant ses enfants comme on ôte ses chaussures? James, pour sa part, était encore libre, condition qu'elle considérait avec colère ou jalousie, selon les jours.

   (...)

   Que faisait-elle qui lui fît plaisir? Elle faisait beaucoup de choses dans la journée et beaucoup lui faisaient plaisir, mais Claire voyait bien qu'il ne s'agissait pas de cela."

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